ASSOCIATION SARABANDE

 en partenariat avec

l'Ecole de Musique de la Communauté

d'Agglomération (ACCM)

 

Les journées de claviers anciens

et de musique d'ensemble

Février 2008

 

Bilan

"Nous avons imaginé ce stage pour que les clavecinistes, jeunes et moins jeunes, voient et jouent des clavecins, affinent leur toucher et leur compréhension du clavier par un accès possible à différents instruments complémentaires. Pour que ceux qui aiment la musique entendent du clavecin et que ceux qui ne connaissent pas le clavecin, si possible, le découvrent. Pour que la musique, enfin, qu'on l'écoute ou qu'on la joue, nous réunisse pour un moment de partage et de rencontres."

Natalia Cherachova

 Le diaporama

Le projet

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Un stage lié la découverte grand public des instruments à clavier de 17e et 18e siècles

Natalia Cherachova professeur de clavecin de l'Ecole de musique d'Arles constate que nombreux sont ses élèves qui étudient le clavecin, chez eux, sur le piano ou sur des claviers électriques.

Pour développer leur toucher et leur sensibilité à l'instrument qu'ils ont choisi d'étudier, elle a proposé l'organisation un stage, qui leur permette de travailler de façon suivie sur leur instrument, tout en explorant, par la proposition de plusieurs clavecins, épinettes, clavicordes, orgue positif et pianoforte des touchers et des sonorité variés.

Ce rassemblement d'instruments d'instrumentistes et de concertistes a fourni l'occasion de sensibiliser les parents d'élèves et, au-delà, le public arlésien aux sonorités et à la richesse du répertoire de ces instruments.

Contexte matériel

L'Ecole de musique d'Arles a été mise à la disposition à de l'Association Sarabande pendant ces journées.

Grâce à la contribution de Jean Bascou, facteur de clavecin à Simiane La Rotonde (84), et à quelques stagiaires, nous avons pu y rassembler : 2 clavecins italiens, 1 clavecin flamand, un clavicorde, un virginal, un piano forte et un orgue positif.

 

Quelques uns des claviers rassemblés

Pour explorer toutes les nuances du toucher et du son, nous avons jugé nécessaire de réunir autant de types d'intruments que possible : clavecins, épinette, clavicorde, orgue positif et piano-forte...

Cette exceptionnelle collection d'instruments n'aurait pu être constituée sans la contribution de Jean Bascou, facteur de clavecins, à Simiane La Rotonde qui met ces instruments à notre disposition.

 
Clavecin ialien
Clavecin flamand double
Clavicorde Hubert
Piano-forte Stein

 

 

Les stagiaires et leurs professeurs

18 stagiaires ont participé au stage : 8 clavecinistes et 10 autres instrumentistes qui se répartissent comme suit :

3 flûtistes, 1 hauboîste, 1 violoniste, 3 gambistes, 1 bassoniste, 1 chanteuse.

A ces stagiaires se sont joints des musiciens invités, dont la participation a enrichi la palette musicale des journées : 2 chanteurs (soprano et haute-contre), une traversiste.

 

L'encadrement musical du stage était assuré par Natalia Cherachova, professeur de clavecinet de basse continue et par Eric Grelleti, gambiste.

 

Natalia Cherachova donnait les cours de claviers et de basse continue ; elle dirigeait également la pratique d'ensemble, en tandem avec Eric Greletti.

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Déroulement d'une journée

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En ce qui concerne les clavecinistes, chaque journée ménageait des créneaux de travail technique sur les différents claviers et des moments de continuo pour la musique d'ensemble à la quelle participaient les autres stagiaires instrumentistes.

 

Le dimanche soir a été donné dans l'Ecole de musique un concert de restitution des différents ateliers des journées.

 

 

Les acquis musicaux des journées

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Le travail sur les différents claviers complémentaires (clavecins, clavicorde et orgue positif) a été très enrichissant pour les clavecinistes. Le but de ces journées était moins le progrès technique que le développement de la sensibilité du toucher des claviers, sensibilité qu'autorise, seule, la possibilité de passage d'un instrument à l'autre.

La dimension du clavier comme pièce maîtresse du continuo baroque a été privilégiée pendant ces journées dans le cadre de la pratique de la musique d'ensemble.

Les partitions avaient été distribuées et donc travaillées en amont du stage. La mise en commun, la prise d'initiative dans le groupe, l'écoute et la maîtrise du caractère d'ensemble sont donc les points sur lesquels a été mis l'accent pendant le travail collectif.

 

 

Les concerts

Les deux concerts proposés dans le cadre de ces journées visaient à faire connaître, aussi largement que possible, les instruments, leur répertoire et les artistes.

 

Le concert d'ouverture des journées a été donné par l'Ensemble Magdalena. Son titre-programme est Le Petit livre D'Anna Magdalena Bach, a proposé, une entrée intimiste dans l'oeuvre de J. S. Bach, à partir des instruments dont il disposait à la maison, pour une pratique personnelle, familiale et souvent pédagogique, en direction de ses enfants et de son épouse.

Lecture, chant et musique d'ensemble ont tissé un moment dans lequel se crée l'attention à la sonorité et à la couleur des instruments et un début de familiarité avec une oeuvre par ailleurs immense... Ce concert a eu lieu au Château de Tarascon, le dimanche 3 février. Il a rassemblé 200 personnes.

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Le concert du jeudi 21 février a été donné à la Chapelle de Charité, en Arles. Il s'agissait d'un récital proposé sur un programme dédié à Jacques Duphly par la claveciniste Elisabeth Joyé, et le violoniste Simon Heyerick.

Ce concert a rassemblé 60 personnes.

 

 

 

Nous comptons au nombre des concerts l'audition publique donnée par les stagiaires, les professeurs et leurs invités musiciens lors de la dernière soirée des journées.

Cette audition a rassemblé 70 personnes. La proximité entre le public et les instrumentistes était intense. Il s'agissait de restitution d'atelier et l'intérêt pour le public était sans doute dans la saisie de la musique en train de se faire.

Le caractère chaleureux de cette manifestation a été poursuivi lors d'un verre de l'amitié offert à tous, au cours duquel les échanges se sont poursuivis, les instruments ont été présentés et examinés.

 

Les conférences

 

Deux conférences publiques ont été données pendant les journées.

L'une a été faite par Jean Bascou, facteur de clavecin, qui a fait un historique de la facture du clavecin et qui a présenté les différentes écoles européennes de facture.

L'autre a été fait par Eric Grelleti sur la viola bastarda. Ces propos ont été émaillés d'exemples musicaux.

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Les acquis humains des journées

Comme les musiciens sont aussi des hommes et des femmes, cet aspect des journées nous semble également important.

Les journées se sont déroulées dans un climats très chaleureux et convivial. Des relations de cordialité se sont tissées entre des personnes d'âges et de milieux très divers. La prise en commun des repas et l'hébergement laissé à l'hospitalité des arlésiens nous paraissent un aspect très positif de l'organisation.

Largement ouvertes sur l'extérieur, ces journées, par leurs conférences et leurs concerts ont attiré des personnes qui ne sont pas instrumentistes, mais que la musique et le contact avec les musiciens et les instruments intéressent.

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Les conclusions des journées

 Qu'il s'agisse de la pratique musicale, des concerts, des conférences, des liens qui se sont tissés entre les acteurs de cette initiative (musiciens, mais aussi organisateurs), ces journées de claviers anciens sont donc pour nous un succès qui appelle une deuxième édition.

 Nous reconduirons probablement le même schéma, en enrichissant simplement l'équipe d'encadrement d'un chanteur ou d'une chanteuse qui conduira le travail vocal et rendra sensibles les autres instrumentistes à la présence des voix dans un ensemble.

 

 

Les partenaires des journées

 

Ecole Intercommunale de Musique d'Arles, Crau et Montagnette (ACCM)

Jean Bascou, facteur d'instruments à Simiane La Rotonde

Ville d'Arles

Conseil général des Bouches-du-Rhône

Conseil Régional Provence-Alpes-et-Côte-d'Azur

 

 ... qu'ils soient ici tous remerciés ainsi que toutes les personnes

qui ont contribué à la réalisation et au bon déroulement de ces journées.

 

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On ne trouve point de sang froid le langage des passions, et c'est une vérité rebattue qu'il faut être ému soi-même pour émouvoir les autres. Rien ne peut donc suppléer, dans la recherche de l'accent pathétique, à ce génie qui réveilleà volonté tous les sentiments ; et il n'y a d'autre art en cette partie que d'allumer en son propre coeur le feu qu'on veut porter dans celui des autres.

J. J. Rousseau, Dictionnaire de musique
à l'article "Accent"

 

 

 

 

 

Le diaporama 

 

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