Association Sarabande, 2èmes Journées de claviers anciens & de musique d’ensemble 2009

 

Concert à Arles

Au Temple
(Bld. des Lices)

 

Jeudi 5 mars  2009

20h 30

entrée libre

 

Violes de gambe, soprano, orgue positif

 

Motets à voix seule du 17ème siècle

Consideratio de vanitate mundi

 

 

Motets à voix seule de Pierre Bouteiller

Motets à voix seule  de Samuel Capricornus

Concert à deux violes de Monsieur de Sainte-Colombe

 

Les interprètes

 

 

Eric GRELLETY, viole de gambe

Luc GAUGLER, viole de gambe

Natalia CHERACHOVA, clavecin

 

 

 

Lisa MAGRINI, soprano

 

 

Eric Grellety, viole de gambe

Après un premier prix de guitare classique au CNR de Marseille, Eric Grellety fait l’apprentissage de la viole de gambe auprès de Luc Gaugler puis de Sylvie Moquet au Conservatoire d'Aix-en-Provence où il obtient le DEM. Il se perfectionne ensuite auprès de Roberto Gini successivement au Conservatoire Supérieur de Genève, où il obtient le Diplôme de Concert, et au Conservatoire de Parme.

A l’occasion de stages il travaille également avec les violistes Emmanuel Balssa, Marianne Muller et Jérôme Hantaï.

Concertiste, il joue de tous les instruments de la famille des violes dont la viola d’arco, la viola bastarda et le violone avec lesquels il s’est produit dans de nombreux festivals européens.

Il est membre de l’ensemble Renaissance La Compagnia dell' Orpheo (direction artistique Francis Biggi). Il a également collaboré aux activités de diverses formations professionnelles dans les domaines des musiques médiévales, Renaissance et baroques (Salterello et Elyma à Genève, Rosa Bella à Lausanne, Les musiciens de Cythère à Lyon, Ma non troppo à Paris…) et a joué sous la direction de Roberto Gini, William Dongois, Gabriel Garrido, Gérard Lesne...

 

Luc Gaugler, viole de gambe

Luc Gaugler commence ses études musicales à l'école nationale de musique d'Aix en Provence en 1986 où il entreprend l'étude de la viole de gambe dans la classe de Sylvie Moquet. Il entre ensuite au département de musique ancienne du Conservatoire national supérieur de musique de lyon pour y suivre les cours de viole dans la classe de Marianne Müller puis poursuit ses études auprès de Wieland Kuijken au Koninklijk conservatorium Brussel. titulaire du d.e. de musique ancienne, il enseigne actuellement la viole de gambe et la musique d'ensemble à l'Ecole municipale de musique d'Arles et au Conservatoire national de région de Saint-Etienne.

Il a enregistré et se produit régulièrement en tant que soliste ou continuiste avec différents ensembles spécialisés dans la musique renaissance et baroque tels que le concert de l'Hostel Dieu, la Stravaganza, la Simphonie du Marais, le Concert spirituel, Doulce mémoire, les Jardins de courtoisie et se consacre à l'ensemble la Serenissima.

 

Natalia Cherachova, clavecin

 

Natalia Cherachova est diplômée du Conservatoire Supérieur Tchaïkovski de Moscou où elle a étudié le piano avec Elena Gladilina (disciple de Heinrich Neuhaus), l’orgue et le clavecin avec Leonid Roïzman et Natalia Goureieva ainsi que la musicologie.

Elle a mené en Russie une intense activité d’enseignante et de concertiste, en tant que soliste ou au sein de formations telles que L’orchestre de chambre d’Igor Joukov et s’est également produite dans de nombreux festivals de musique contemporaine.

En 1990, elle fonde l’ensemble baroque Pratum Musicum dont elle devient jusqu’en 1997 la directrice artistique et la soliste.A partir de 1996, elle se perfectionne auprès des clavecinistes Elisabeth Joyé et Pierre Hantaï.

Ultérieurement, alors qu’elle a augmenté son domaine de compétence en étant devenue également pianofortiste, elle organise au Conservatoire d’Aix-en-Provence une master class en invitant Alexei Lubimov, pianofortiste de renommée internationale. C’est le point de départ d’une ultime période de perfectionnement dans le domaine du pianoforte auprès de ce maître.

Etablie en France depuis 1998, elle est professeur de basse continue et de musique de chambre au Conservatoire d’Aix-en-Provence et enseigne le clavecin à l’Ecole de musique d’Arles.

Concertiste, elle donne des récitals de clavecin et de pianoforte ou se produit avec d’autres instrumentistes dont la violiste Sylvie Moquet, la violoncelliste Aude Vanackère, les violonistes Alice Piérot et Fanny Paccoud, le traversiste Jean-Pierre Pinet ou le Solinger Streichquartett (dir. Peter Lamprecht) ainsi qu’avec les chanteuses Tomoko Takeuchi, Naïra Ghazaryan, Brigitte Peyré ou Raphaële Kennedy. Elle fonde également le trio baroque Anna Magdalena et le quatuor classique Les Calissonnes avec lesquels elle participe à plusieurs festivals de musique ancienne parmi lesquels on peut citer « Mars en baroque » à Marseille, « Les Musicales du Luberon », « Les Riches Heures Musicales » de Simiane-la-Rotonde ou encore le festival d’orgue de Colmar.

Quelques thèmes de concerts déjà produits ou en projet : parallèle entre la musique de chambre avec clavier de W.A. Mozart et celle de Dmitri Bortnianski et Maxim Berezovski (Les Calissonnes – 2007), transcriptions pour traverso et pianoforte d’œuvres de Mozart et J. Haydn (2005), Lieder de J. Haydn (2005), « Notenbüchlein für Anna Magdalena Bachin » (Anna Magdalena – 2006), l’influence de l’orgue dans la musique arménienne du XIXe siècle (2007), l’œuvre vocale et instrumentale de la pianofortiste Hélène de Montgeroult, les Odes et lieder avec pianoforte de Carl Philipp Emmanuel Bach, l’œuvre vocale et instrumentale de Johann Ernst Bach...

 

Lisa Magrini, soprano

Lisa Magrini a eu très tôt l'expérience de la scène puisqu'elle rejoint dès l'âge de treize ans l'ensemble Tard Quand Dîne qui couvre un répertoire allant de la musique médiévale aux musiques traditionnelles.

Voulant approcher le répertoire classique, elle suit des cours auprès du ténor Carlos Belbey, puis intègre la classe de Laure Florentin au Conservatoire d'Aix en Provence.

La véritable passion qu'elle voue à la musique ancienne l'amène à travailler avec Monique Zanetti et Vincent Recolin sur une base régulière. En outre, elle a eu l'occasion de travailler avec des personnalités telles que Louise-Marie Archambault, Michel Piquemal, Fernande Chiochio, Lise Arseguet, Gérard Lesne, Gerd Türk, Dominique Vellard, Christophe Rousset...

Tout en poursuivant sa formation au Conservatoire et à l'Université en musicologie, elle intègre différents ensembles qui lui permettent de toucher à un répertoire allant de la musique renaissance à la musique contemporaine, dans des formations à effectifs variables.

En septembre 2008, elle commence un master de musique médiévale et Renaissance à la Schola Cantorum de Bâle, sous la direction de Dominique Vellard.

 

Les compositeurs

 

Pierre Bouteiller
Pierre Bouteiller est né dans les années 1655-1660. Maître de chapelle à la maîtrise de Troyes, puis à Chalons-sur-Marne, il vint à Paris en 1698 comme «maistre joueur de violle et autres instruments de musique».

 

Ces motets, qui nous sont parvenus par l’intermédiaire de Sébastien de Brossard, ont la particularité d’offrir deux parties de viole de gambe concertantes. Le recueil comprend :

- deux motets pour voix de dessus (O Felix et dilecte conviva, Consideratio de vanitate mundi) et- trois motets pour voix de taille (O Fidelis et dilecte commensalis, O Salutaris hostia, Tantum ergo).

Pierre Bouteiller possède un sens de la phrase musicale particulièrement fin. Les textes utilisés sont servis par une rhétorique et une déclamation du plus bel effet et l’ensemble fait de cette musique l'une des plus émouvantes de la fin du règne de Louis XIV.

 

Samuel Friedrich Capricornus (1628-1625)

Kapellmeister à la cour d Würtemberg, il est compositeur et pédagogue. Sa musique circula beaucoup, manuscrite ou imprimée, mais sa production profane (ballets, musique de chambre et opéra) a presque entièrement disparu. Grand admirateur de Carissimi, il lui envoya des exemplaires de sa production. Il nous reste ses nombreuses œuvres sacrées.

 

Jean de Sainte-Colombe
Peu de détails sur sa vie sont connus : on ne connaît ni le nom de ses parents, ni ses dates de naissance et de décès exactes, mais de récentes recherches ont permis de découvrir qu'il se prénommait Jean (d'autres sources mentionnent le nom d'Augustin d'Autrecourt, Sieur de Sainte-Colombe) et qu'il eut comme professeur le théorbiste et violiste Nicolas Hotman. On possède en revanche quelques informations liées à son talent de violiste, notamment grâce à ses élèves, parmi lesquels Danoville, Jean Desfontaines, Marin Marais, Pierre Méliton et Jean Rousseau.

Il est probable qu'il soit à l'origine de l'ajout d'une septième corde à la basse de viole. Jean Rousseau signale qu'il maîtrisait l'art de la viole « à la perfection », fait repris dans l'ouvrage de Pascal Quignard, Tous les matins du monde (ainsi que dans le film du même nom) qui montre l'apprentissage de Marin Marais auprès de Sainte-Colombe, et dans lequel il est présenté comme un homme relativement austère. Il appartenait probablement à la noblesse lyonnaise, et il est rapporté qu'il donnait chez lui des concerts de viole. Il ne fut pas un musicien de cour.

Avec 177 pièces pour viole seule et 67 pour deux violes, Sainte-Colombe se révèle compositeur prolifique. Parmi les compositions qui nous sont parvenues, des Concerts à deux violes esgales (partition découverte par le pianiste Alfred Cortot et retrouvée parmi ses papiers en 1966). On peut avoir, par l'intermédiaire de ces compositions, une idée de la virtuosité de ce maître. (Wikipedia)

 

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